Hervé Scott Flament
Peintre
Petit fils du clown John Scott qui vagabonda sur les routes européennes dans une roulotte de l'Australian Circus au début du XXème siècle, Hervé Scott Flament est né à Paris le 1er février 1959.
Son père, acrobate se suicide alors qu'il est encore très jeune. Il est élevé par sa mère qui lui transmettra ses goûts pour l'étrange, le merveilleux et pour toute une culture fantastique née un siècle plus tôt au sortir du romantisme. Il commence des études en sciences naturelles pour devenir paléontologue ou zoologue mais les abandonne très vite car nous sommes alors en 1977 et le mouvement punk déferle sur l'occident. Musicien depuis quelques mois, il s'y consacrera pour les dix années à venir. Après des débuts dans différents groupes français, il fonde, fin 1979, le groupe « Ici Paris » avec lequel il enregistrera un Lp et 4 singles. Mais l'échec l'entraine vers d'autres voies; il commence à peindre. Encouragé par les ventes de ses premières toiles, il décide en 84 d'y travailler tous les jours. Dès lors il apprendra seul et redécouvrira une technique picturale qu'aucune école des Beaux-Arts n'aurait pu lui dispendre. En 1987 il devient guitariste de Jacques Dutronc et participe à la promotion de son album CQFD. A cette époque il entre en relation avec certains milieux ésotériques de qui il recevra un enseignement et un nom : Frater Potentius (force,puissance). Il enregistrera encore deux titres pour PierPolJak, sortis sur une compilation autoproduite avec Tonton David en 89, puis entreprend l'étude des hiéroglyphes égyptiens. Ce qui l'amènera à traduire Le Livre des Morts dans la version du papyrus d'Ani, compilation d'incantations et textes magiques destinés à protéger le défunt dans sa traversée du Pays de la Nuit. Mais en 1987 les portes des galeries se sont ouvertes et l'on retrouve ses oeuvres régulièrement à Paris (Galerie Nunki 87, 88, 92, 93, 94, 95, Galerie Art Tournelles 89, Galerie Drouant 96, Art Club 95, L'Arche de Morphée 2002). En novembre 97 le musée de l'érotisme de Paris lui consacre ses murs à l'occasion de son inauguration. Enfin en décembre 97 et janvier 98, le toit de la Grande Arche de la Défense l'acceuille pour une exposition rétrospective résumant 13 années de recherche dans un domaine où l'art officiel ne se risquera jamais.
Oeuvres en situation